Chaque année aux États-Unis, les fanatiques du basket-ball attendent la « bracketology », les prédictions faites sur la base de la publication du tableau final réunissant les 65 meilleures équipes du pays : c’est la folie du mois de mars, la March Madness. La March Madness, c’est trois semaines de compétition entre collèges (c’est, à une échelle réduite, un peu comme une Coupe du monde de football pour les basketteurs américains). Au cours de cette folie de mars, on voit des équipes peu connues jouer contre des équipes célèbres. On voit des équipes de basket-ball universitaire connues pour leurs bons résultats académiques lutter contre d’autres, qui sont formées d’athlètes réputés faisant aussi, accessoirement, des études universitaires. Et l’excitation est à son comble lorsqu’une équipe considérée comme ayant très peu de chances de gagner remporte un match contre un grand favori !
Cependant, malgré tous ces renversements de fortunes et cette excitation, en fin de compte, les équipes qui émergent de cette féroce sélection - les « Final Four », les quatre équipes de finale – sont généralement bien les meilleures équipes. Il se peut que d’autres équipes d’élite aient été éliminées en cours de compétition, mais il en reste suffisamment en fin de mois, et elles représentent la « crème de la crème ». Tout commence par les présélections dans les quatre régions des US – une équipe présélectionnée avec le numéro 1 (la « meilleure » équipe) est opposée à celle qui est classée 16e (la « moins bonne »), l’équipe nº2 joue contre l’équipe nº15, et ainsi de suite.
La défragmentation, c’est un peu la même chose. Il se peut qu’il y ait des surprises ici et là, mais à la fin du tournoi, c’est la performance qui compte. Ce qui me conduit à vous présenter ma sélection personnelle, ma petite « bracketologie » du monde de la défragmentation...
Consolidation de l’espace libre. Voilà qui ressemble à une équipe présélectionnée avec le nº16 qui lutterait contre le numéro 1. Sans la consolidation de l’espace libre, vous vous exposez à des fragmentations répétées, une accélération de la refragmentation et la nécessité de faire sans cesse d nouvelles défragmentations – ce qui bien entendu consomme de précieuses ressources système. Ici, il n’y a pas de surprises. L’équipe gagnante, ce sera, les doigts dans le nez, celle qui possède la technologie de la restauration de l’espace, la « Space Restoration Technology ».
Défragmentaton en arrière-plan (Background defragmentation). Voilà la lutte d’un nº7 contre un nº8 ! Un match serré. Il se peut qu'il ait quelques subtiles différences, et certainement StealthPatrol apporte quelques atouts supplémentaires, mais il s’agit ici de défragmenter lorsqu’une machine est inactive. Un défragmenteur a cette fonction, ou il ne l’a pas. Il n’y a pas de milieu.
Souplesse de la programmation des défragmentations (Scheduling flexibility). Une autre lutte du style nº16 contre nº1 – il n’y a pas de miracle. Une gamme complète de choix pour la programmation des défragmentations en arrière-plan, il n’est pas question d’offrir cela en option (par exemple, les grandes entreprises ne permettent pas à leurs serveurs de défragmenter en dehors d’un calendrier bien établi). La possibilité de prévoir des défragmentations quotidiennes ou hebdomadaires, de programmer des économiseurs d’écran ou des programmations en arrière-plan – c’est la vraie souplesse et le contrôle intégral. Par opposition à cela, il y a les programmes qui vous font défragmenter vous-même, sans cesse – c’est un choix.
Optimisation. Il n’y a pas de miracle ici non plus, d’équipes qui miraculeusement passent d’un tableau à l’autre, d’un « bracket » à l’autre. D'un côté, il y a un script d’optimisation breveté qui traite le disque, consolide l’espace libre et réduit le taux de défragmentation. La simple correspondance (Match up), ce n’est pas une stratégie d’optimisation, puisque cela entraîne un constant brassage des fichiers et une plus forte exploitation des ressources système.
Passage unique contre plusieurs passages (Single pass / Multi-pass). Dans ce cas précis, certains pourraient parler d’un match au résultat imprévisible, mais ce n’est pas mon avis. Il y a quelques années de cela, lorsque mon père me disait de mettre ma chambre en ordre, il disait « mets ta chambre en ordre – et tout de suite ». Si je faisais le boulot à moitié, je savais que j'aurais à revenir dessus et à faire le travail à fond. Et encore, et encore, jusqu’à ce que la chambre soit propre. C’est pourquoi je pense que notre devise doit être « Une seule fois, c’est la bonne » : tout doit être bien fait, dès le premier passage. Mais je sais que d’autres ne pensent pas comme moi.
Il existe d’autres matches très serrés – par exemple, l’activation du produit, quoi peut être requise ou non, l’emplacement des fichiers MFT, qui s’il est judicieusement fait améliore la performance, qui s’oppose à l’absence de placement ; la défragmentation de toutes les métadonnées NTFS par opposition à la simple omission des métadonnées – la liste est longue.
Voici mes choix pour les « Final Four », les 4 finalistes: North Carolina, Georgetown, Texas, UCLA
Et voici mes Champions: North Carolina, UCLA
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